lundi 4 mai 2015

Acheter en vrac...tellement simple !

IL y a quelques jours, une réunion de famille, et au détour d'une conversation, le tri et le recyclage viennent sur la table.
J'écoute les uns et les autres...Les uns se plaignent que les poubelles se remplissent trop vite...les autres se plaignent de la complexité du tri  ou au contraire applaudissent la proximité de containers à verre de leur domicile qui leur facilitent la vie.
Je lache tout à coup une "bombe" : pour réduire le volume de nos poubelles, rien de plus simple, il suffit de passer au vrac !
Qu'est-ce que je n'avais pas alors dit...

Ce fût toutefois assez révélateur d'entendre les arguments des uns et des autres et on se rend bien compte que l'immense majorité de la population n'est pas prête (et ne veut pas!)  à changer ses habitudes de consommation.

Je voulais ce matin partager avec vous quelques affirmations entendues et démontrer qu'elles sont fausses ou du moins erronées.

Affirmation n°1 :  je n'ai pas de magasin à proximité
J'ai fait une petite recherche et effectivement la répartition sur le territoire français des magasins proposant un rayon vrac, (principalement Bio pour la vente en vrac, même si de grandes enseignes s'y mettent de plus en plus) est très inégalitaire.
Je vais vous donner quelques exemples pour ma région, la région Rhône-Alpes.
On remarque par exemple que l'enseigne La Vie Claire, n'est pas très présent dans la Drôme ou la Haute-Savoie. On constate la même chose avec les deux autres plus grosses enseignes Bio : Biocoop et Satoriz. A Vienne par exemple il n'y a rien.
On peut donc concevoir que cet argument soit recevable de la part des consommateurs. Il faudrait enfin que ces enseignes (pour ne citer qu'elles mais d'autres le peuvent aussi) se développent dans toutes les zones d'une région afin démocratiser l'accès au vrac.
Après la question de la distance peut aussi être résolue facilement avec un minimum d'organisation. On va tous chez des amis, au travail, pratiquer son sport favori, etc  il serait quand même étonnant de ne pas passer à proximité d'une de ces boutiques lors de ces déplacements souvent réguliers. Il suffit juste de prendre 5 min pour le faire et un peu d'organisation, et ceci nous amène donc aux affirmations 2 et 3.

Affirmation n°2 : je n'ai pas le temps de courir les magasins après une journée de travail
Je conçois tout à fait qu'en sortant du travail on n'ait pas le temps de courir les magasins (bien que parfois on peut croiser ces personnes à 20h poussant un caddie dans les rayons d'une grande surface...) mais :
* certains enseignes bio proposent des drive et la possibilité d'acheter donc des produits en vrac sans passer un temps énorme dans les magasins.
* personne ne travaille 7j/7, on a tous un petit moment dans la semaine pour se ravitailler (on le fait bien avec les grandes surfaces !) . Pourquoi ne pas réorganiser ces moments là et rajouter (ou enlever puisque ce sera du temps en moins passé en grande surface) 10 min pour passer au magasin acheter ses produits en vrac ?

J'ai la chance de ne pas travailler le lundi et souvent, après avoir déposé mes enfants à l'école, je file faire un saut dans mon magasin pour remplir mes bocaux.Je profite ainsi d'un déplacement pour le rendre utile à d'autres choses.

A noter également qu'on ne perd pas de temps dans ces petites boutiques, car on va à l'essentiel, pas de superflu, pas de tentations inutiles et donc pas de perte de temps.

Affirmation n°3 : je n'ai pas le temps de gérer cela
On revient encore une fois à la question du temps. Cette course perpétuelle contre la montre est le fléau de notre génération. Et si on apprenait à se poser un peu ?
Je m'égare sur un autre débat...
Le temps pour gérer...Soit...Franchement cela ne nous prend pas plus de temps chez nous de gérer ce nouveau mode de consommation que l'ancien, formidable pourvoyeur de déchets immondes en tout genre.
Voici notre fonctionnement : dans ma voiture j'ai toujours deux sacs de courses (comme beaucoup depuis l'heureuse interdiction des sacs plastiques en caisse il y a quelques années). Dans l'un j'ai une dizaine de bocaux vides (achetés chez le géant Suédois pour un petit prix) de toutes tailles.
A la maison, on note quand on a fini un produit sur un tableau Dès qu'il manque 2-3 choses, je profite d'un trajet à l'école, d'une course autre à faire pour m'arrêter en route, faire le plein de mes bocaux.
Ça ne me prend pas plus de temps !!!!!!
Dès qu'un bocal est vide, il est lavé, séché et le premier qui prend la voiture le prend et le met dans le sac à courses dans le coffre.
Je note sur chacun des bocaux au marqueur le poids vide, je remplis mon bocal, et je passe en caisse. Aucun sac plastique aucun déchet individuel. Et si vraiment il me manque un contenant, j'opte pour un sachet papier qui me servira à d'autres choses à la maison (transport des goûters des enfants, sac pour les sandwich etc).
Franchement vous trouvez cela compliqué vous ?

Nos achats épicerie pour la semaine  (pas de riz il nous en restait) : pâtes torsades, céréales au chocolat, céréales au miel, noix de cajou, pépites de chocolat, et biscuits chocolat/farine de riz.


Pour moi l'argument du temps et de la complexité à gérer n'est guère recevable. Nous le faisons avec deux enfants petits à la maison, alors je pense sincèrement que c'est à la porté de tout le monde.

Et puis c'est joli non ?


Affirmation n°4 :  je n'ai pas les moyens d'acheter du vrac.Non le vrac ne coûte pas plus cher. Acheter bio peut éventuellement être un peu plus chers que des produits lambads,  on est d'accord mais cela reste très raisonnable. Après tout la qualité n'a-t-elle pas de prix ?
Comparons ce qui est comparable...
J'achète en vrac mon kilo de riz de mémoire (je vous ferai prochainement un article avec ticket de caisse à l'appui) 2.35€ le kilo.
Un kilo de riz emballé bio en grande surface coûte 5.52€/kg.
La marque Uncle Ben's est en moyenne à 3,30€ le kilo. Qui est le moins cher ?

Les exemples ne manquent pas, je tacherai de vous les noter dans un prochain article.

La question qui revient aussi souvent est : "Mais tu achètes quoi en vrac ?" : du riz, des pâtes (coquillettes et torsades), de la semoule, des lentilles, des céréales pour les petits déjeuners, des pépites de chocolat, du sucre, de la farine. Autant dire de quoi tenir un bon moment au rayon épicerie...

Sans compter que faire ses courses dans un petit commerce a un avantage non négligeable en ces temps de crise :  éviter la tentation. Moins de choix = moins de tentations = moins d'argent gaspillé.
Notre porte-feuille est content et nous aussi !


Voilà quelques arguments à contre-courant de ce que j'entends régulièrement. Je suis triste  de constater que réduire son volume de déchets n'intéresse encore pas grand monde, et que beaucoup se réfugient derrière des excuses formatées.
Nous même il y a encore peu de temps, ne connaissions encore que peu ce mode de consommation, mais je vous le garantis, l'essayer c'est l'adopter !

4 commentaires:

  1. Article très intéressant, merci beaucoup. Je me demandais, lorsque tu vas acheter avec tes bocaux en vrac, tu dis marquer le poids du bocal vide, comment ça se passe en caisse? pour peser?
    Sinon c'est sûr qu'il y a moins de tentation en magasins bio car moins de marketing mais moi j'ai envie d'acheter tout le magasin quand même à chaque fois lol ^^ La note est parfois assez salée mais c'est aussi un choix de vie, un mode de vie sain, avec des produits de qualité et respectueux de l'être humain et de l'environnement.
    Il y a une chaine de magasin, Day by Day, qui ne propose que du vrac, je crois qu'il en existe 5 en France uniquement, c'est très peu mais ça arrive, ne désespérons pas que les mentalités changent enfin =)

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  2. Oui j'ai vu que cette chaine de magasin existait mais hélas, en Province il n'y en a pas beaucoup effectivement. Ca va venir ! Je suis persuadée qu'en en parlant, en voyant les gens venir avec leurs bocaux, etc les choses vont changer.

    Pour ce qui est des bocaux, la première fois je leur ai montré mon sac avec mes bocaux vides en arrivant (ils m'avaient déjà dit auparavant qu'il n'y avait pas de problème pour le faire chez eux). Je suis allé les remplir et une fois en caisse, la caissière passe les bocaux sur une balance manuelle puis déduis le poids du bocal. Elle a un petit calcul à faire avec sa calculatrice mais ça va relativement vite. Après j'avoue je n'y vais pas les jours de pointe quand j'ai le gros plein à faire car ça lui prend un peu plus de temps. Mais à la fois c'est aussi sympa car on discute, on échange, un retour aux VRAIES valeurs, comme je l'aime !
    N'hésite pas à demander dans ton magasin comment il faut faire et s'ils sont ok pour que tu apportes tes contenants. La première fois on a l'air un peu "farfelue" et après c'est nickel !
    Cette semaine, il y a même une dame qui m'a demandé comment il fallait faire et qu'elle allait faire de même. J'étais trop contente !
    J'aime aussi beaucoup flâner dans le magasin bio ;-) En choisissant bien ses produits et en se limitant aux produits de base, on s'en sort pas trop mal.

    N'hésite pas à venir raconter ton expérience quand tu auras testé les bocaux ;-)

    Au plaisir

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    1. Ok merci pour ta réponse =)
      Je pense essayer très prochainement, je vais en parler à mon magasin bio mais je pense qu'il n'y aura pas de souci bien au contraire. Je trouve qu'il y a encore trop d'emballages même en magasins bio. Comme tu dis, à force d'en parler, ça rentrera dans les moeurs ;)
      Je repasserai te voir quand j'aurai tenté l'expérience!
      A bientôt

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  3. J'ai longtemps ressenti un lien particulier avec la phytothérapie. Tout d’abord, c’est naturel, Charlie a fréquenté le même petit collège du sud de la Californie - le Claremont Men’s College - bien qu’il ait abandonné ses études pour s’inscrire à la Julliard School of the Performing Arts à New York. S'il avait séjourné à Claremont, il aurait été senior l'année où j'ai commencé là-bas; Je me suis souvent dit que c'était la raison pour laquelle il était parti quand il a découvert que j'avais l'herpès. Donc, ma vie a été solitaire, toute la journée, je ne pouvais pas supporter la douleur de l'épidémie, puis Tasha me présente au Dr Itua qui utilise ses médicaments à base de plantes pour la guérir de ses deux semaines de consommation. Je passe une commande à lui et il la remet à mon bureau de poste, puis je la récupère et l'utilise pendant deux semaines. Toute ma plaie est guérie complètement plus aucune épidémie. Je vous dis honnêtement que cet homme est un grand homme, je lui fais confiance La phytothérapie tellement que je partage cela pour montrer ma gratitude et aussi pour faire savoir aux personnes malades qu’il ya de l’espoir avec le Dr Itua. Phytothérapie à base de plantes.Dr Itua Contact Email.drituaherbalcenter@gmail.com/ info@drituaherbalcenter.com. Whatsapp...+2348149277967
    Il guérit.
    Herpès,
    Breast Cancer
    Brain Cancer
    ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL.
    Hépatite
    Lung Cancer
    H.P.V TYPE 1 TYPE 2 TYPE 3 ET TYPE 4. TYPE 5.
    HIV
    Cervical Cancer
    Colo-rectal Cancer
    Blood Cancer
    SYPHILIS.
    Diabetes
    Foie / Rein Inflammatoire
    Épilepsie

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